Passer de un à deux enfants a eu des effets considérables sur l’organisation de ma petite famille adorée. Même si ma grande était plus que capable de se débrouiller dans la vie du haut de ses 4 ans, admettons que, depuis l’arrivée de Loulou, elle a fait tout un pas de géant côté autonomie ! J’aimerais prendre tout le crédit de cette nouvelle extraordinaire dans une famille québécoise près de chez vous, mais je dirais que l’approche-papa y est pour beaucoup en cette période de grandes réjouissances. 😉
Outre le fait que ça nous facilite la vie en saperlipopette (j’avais le goût d’écrire ça ce matin…), l’autonomie chez les minis, c’est très chouette. Il s’agit donc d’un aspect à ne pas négliger dans le développement de nos futurs citoyens de demain (pléonasme, quand tu nous tiens !)
Pourquoi ?
- Parce que cela contribue à façonner la confiance en soi.
- Parce que laisser une dose suffisante de liberté permet à nos trésors de découvrir qui ils sont.
- Parce qu’une fois adultes, nos amours feront preuve de plus de débrouillardise.
Et ça, ce n’est pas moi qui le dis, mais bien Stéphanie Deslauriers, psychoéducatrice et auteure du livre « Le bonheur d’être un parent imparfait ».
Oui, je sais, il faut les laisser essayer, se tromper et parfois recommencer… Il faut accepter que ce ne soit pas parfait du premier coup et, surtout, il faut apprendre à lâcher prise… Et oui, c’est dur, dur, pour mon petit moi tout ça.
Voici un exemple bien anodin : chez moi, ma fille choisit elle-même ce qu’elle va porter. Même si, parfois, je me mords les lèvres pour ne rien dire devant tant « d’originalité », j’ai appris à m’y faire. Alors, pour ce qui est des photos Instagram hyper mignonnes aux textures et aux teintes harmonieuses à souhait , bien, je déclare forfait; je ne serai jamais ce type de mère. Il y a pire, non ? Et, surtout, minette est heureuse !
Ce qu’il faut garder en tête dans le dossier autonomie, c’est de choisir des tâches à accomplir qui respectent les capacités de nos cocos. Si on a besoin de repères, je vous invite à jeter un petit coup d’œil à la charte des responsabilités selon l’âge créée par « Savez-vous planter des choux ». (Merci encore, Stéphanie Deslauriers !) Pour consulter cet outil gratuit et téléchargeable, c’est ici ! Il suffit d’effectuer une commande en bonne et due forme et on reçoit le tout par courriel.
Des exemples de ces fameuses tâches?
Dès 2 -3 ans, l’enfant peut :
- Plier des débarbouillettes.
- Mettre la table.
- Empiler des livres sur une étagère.
Dès 4-5 ans, il peut :
- Nourrir les animaux.
- Ranger ses jouets.
- Ranger sa chambre.
Dès 6-7 ans, il peut :
- Faire une salade.
- Éplucher des patates!
- Ratisser des feuilles.
Dès 8-9 ans, il peut :
- Charger le lave-vaisselle.
- Épousseter les meubles.
- Trier la lessive.
Et ainsi de suite ! Alors, non, on ne leur en demande pas trop et oui, c’est même bénéfique pour eux ! C’est sûr, parfois, ils ont besoin de petits rappels verbaux et les tâches à accomplir doivent préalablement avoir été faites avec papa ou maman, mais si on accepte que le tout soit effectué à leur façon, tout le monde y gagne ! D’ailleurs, à ce sujet, je me demande bien comment ma fille a réussi à apprendre à faire son lit… Je ne lui ai jamais montré ! Pourtant, elle le fait toute seule, probablement parce qu’elle m’a vue maintes fois le faire… Durant la semaine des quatre jeudis 😉
Un outil vraiment génial
Vous avez envie de planifier davantage votre maisonnée ? Vous souhaitez que vos loulous mettent aussi la main à la pâte, parce que fatiguée de jouer les Cendrillon auprès de votre propre progéniture ? Vous manquez de supports concrets pour organiser un tant soit peu tout ce beau monde ? Je vous présente l’organisateur familial « Une semaine à la fois » et l’ensemble d’aimants » Mes petits coups de pouce » de Minimo, une entreprise 100 % québécoise fondée par une mamanpreneure designer graphique ! Je l’ai utilisée durant les fêtes et vraiment, ça a changé ma vie ! Il faut dire que tous ces petits tableaux organisationnels, ça nous rend presque euphoriques, nous, les enseignants ! Docteur ?
Il s’agit d’un tableau aimanté, donc il est possible de le coller au frigo pour que tout le monde puisse le voir, alors, pas d’excuses !
On choisit ensemble les tâches de chacun des enfants dans le lot de 12 aimants et on les colle dans la section des défis de la semaine. Par la suite, nos cocos peuvent s’évaluer avec l’émoticône appropriée. Ils sont donc bien impliqués; on met ainsi toute les chances de notre côté pour que ça réussisse (selon le principe de la co-construction).
Qu’est-ce qui arrive si Ti-Loup a tout bon, qu’il a relevé ses défis ? Bien, il obtient une récompense, youpi! Encore une fois, on la choisit ensemble ! S’il ne réussit pas, bien, il n’obtient pas de petite douceur, tout simplement. On respecte ainsi le principe du renforcement positif jugé plus efficace que la punition. Dans ma vidéo Facebook sur « Le Bonheur d’être un parent imparfait », je vous avais parlé des privilèges retenus pour ma grande :
- Donner la purée à mon petit frère.
- Choisir le souper.
- Jouer une partie de Sept familles après le repas avec papa (on repousse un peu l’heure du bain).
- Etc.
Quelques précisons
Ce qui est fantastique, c’est que l’organisateur familial sert à plusieurs choses à la fois et pas seulement pour les tâches à accomplir ! Une section a été prévue pour écrire nos repas de la semaine (dîner et souper) et les rendez-vous (ou événements) importants (dentiste, fête d’anniversaire, cours de judo…)
Ce qui me fait craquer ? L’objectif de la semaine, un peu comme si on était une équipe sportive ! Quel est notre but commun cette semaine ? Sur quoi on insiste le plus ? Par exemple, on vise de
- partager
- parler calmement
- dire s’il-vous-plaît et merci
- etc.
Et puis, pour jouer le jeu à fond avec nos champions, on ajoute le nom de papa et maman et on leur attribue aussi des tâches à l’aide du crayon effaçable ! Et ainsi va la vie, ainsi va l’harmonie, semaine après semaine !
Que. C’est. Beau.
Pour vous procurer l’organisateur familial (19, 95$), le lot de 12 aimants (20, 95$) ou les deux (36, 96$), c’est ICI !
Un concours !
Vous aimeriez, tout comme nous, essayer ces merveilleux outils de Minimo ? C’est tout simple, il suffit de repérer la publication Facebook de demain, jeudi 18 janvier et de suivre les instructions ! Bonne chance, chères organisatrices de feu !
Des ressources
DESLAURIERS, Stéphanie. Le bonheur d’être un parent imparfait. Laval, Guy Saint-Jean Éditeur, 2017, 191 pages.
savezvousplanterdeschoux.com
Merci à Minimo pour ces outils qui nous facilitent la vie !
Psst ! Pour revoir la vidéo sur « Le bonheur d’être un parent imparfait », je vous la laisse ici :