Tout récemment, j’ai expérimenté la force du choix, celui de subir une situation ou d’agir pour l’adapter.
Et j’ai eu cette occasion de nouveau ce matin…
Après avoir déposé ma fille à l’école, j’ai essayé de régler toutes les petites courses pour pouvoir passer plus de temps de qualité avec elle le soir. En essayant de prendre un raccourci, je me suis butée à une rue fermée. Je me suis ensuite dirigée vers la Coop d’Alentour, ils étaient en train de déménager. Une lumière s’allume dans le tableau de bord de la voiture, me demandant d’aller mettre de l’air dans un pneu qui est soudainement mou. J’ajoute donc un autre détour. Puis en arrivant au bureau de poste, le commis me dit qu’ils n’ouvrent le comptoir postal qu’à 9 h. Il était 8 h 45. Le paquet devait partir aujourd’hui…
J’avais donc des choix devant moi : revenir chez moi pour débuter mon travail, et être frustrée ou contrariée de l’heure que je venais finalement de perdre, ou choisir d’en tirer le meilleur en revoyant mes priorités. Ce que j’ai fait! Bravo Josée! ;o)
Parfois, les choix se présentent de manière encore plus… apparente.
Récemment, mon corps a réagi en étalant sur mes jambes des cloques qui ressemblaient à de l’herbe à puce. Méga frustration de me faire réveiller à 1 h du matin par les démangeaisons et avoir l’impression de devenir folle à ne pas pouvoir me gratter… Couchée avec mes cataplasmes d’argile sur les jambes, enveloppées avec du Saran Wrap comme un jambon au frigo (pour être certaine de ne pas les gratter durant mon sommeil), j’essaie de ne pas bouger. C’est là que la force du choix, celui de guérir plus vite, intervient si bien. C’est la seule chose qui m’empêche de ne pas succomber à la tentation immense de tout arracher et de gratter!!!
Même chose quand, après un retour de 3 semaines de vacances où j’ai fait le choix de complètement décrocher pour vraiment me reposer, devant tous les courriels accumulés, les messages Facebook et Linked-In, etc. je fais le choix, chaque matin, de rester zen… après quelques minutes de panique interne!!! Parfois, le pouvoir du choix, ça demande tout un effort!
Quand je me réveille le matin avec une certaine angoisse, j’ai le choix de suivre ce mouvement ou pas. Est-ce que je subis ou j’agis? Est-ce que je peux influencer mon état? Oui! Et c’est ce que je m’engage à faire.
Même si parfois j’oublie, je recommence et me réengage. J’accueille alors l’angoisse, et je vais voir l’intention. Bien souvent, cette intention est en lien avec la beauté du désir de respecter mes engagements. Ce que je fais toujours mieux quand je ne succombe justement pas à l’angoisse!
Et vous? Quels sont vos exemples de succès dans lesquels vous avez décidé de choisir au lieu de subir?