Si vous êtes comme moi, vous êtes déjà sur le mode Noël depuis le 20 novembre! Le sapin, les décorations, les quarante-mille-dix-huit lumières festives et les trop nombreuses compilations musicales “spécial des fêtes” d’artistes variés et pas toujours talentueux… Cette année, j’ai choisi d’écouter le cœur de ma fille et sa petite voix afin de déterminer le bon moment pour laisser la magie de Noël s’installer en douce sous notre toit. Pour certains, c’est trop tôt alors que, pour d’autres, je suis déjà en retard! Continue reading
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Les coups de cœur de ma sœur!
Est-ce que je vous ai déjà parlé de ma soeur? Non?
Elle, c’est l’aînée. Moi je suis l’autre, puisqu’on est que deux. On a à peu près 2 ans d’écart. Il y a eu un temps où ça faisait toute la différence, alors que maintenant…
Elle s’appelle Renée, un prénom pas banal pour une fille de sa génération! Au début, son prénom, admettons qu’elle n’en raffolait pas, même si mes parents l’avaient choisi avec tout l’amour du monde (comme tous les parents). Par chance, en 1990, il y eu l’actrice Rene Russo, puis, Renée Zellweger dans Jerry Maguire… Elle et son nom, bien, ils se sont alors réconciliés :).
De dire qu’elle et moi, on s’est toujours bien comprises, ce serait faux. D’ailleurs, n’est-ce pas le lot de bien des frères et sœurs? Sauf qu’à présent, je suis tellement heureuses de ce qu’on est devenues! Je me rends compte qu’au fond, ce qui accrochait, c’était nos sensibilités respectives, nos peurs, nos doutes, nos bibittes... On est beaucoup plus semblables qu’on le croyait. Deux grandes sensibles, mais pas au même niveau, pas à la même place.
J’aurais tellement aimé comprendre ça avant, mais, tout compte fait, ça prend du recul pour saisir ce genre de chose…
Il faut dire qu’à première vue, il est plutôt difficile de savoir qu’on est sœurs! Quand on nous regarde, on voit deux brunettes, oui. Mais la génétique a concocté un petit mélange dont la recette fut fort différente pour chacune de nous! D’un côté, les traits de mon père et, de l’autre, ceux de ma mère. Et ne parlons pas de mon nez; c’est celui d’une pure étrangère, comme celui de Vada dans L’été de mes 11 ans, la suite!
Même chose pour notre personnalité, nos intérêts. Adolescente, j’étais cette fille bizarre qui collectionnait les coupes de cheveux à la garçonne et qui portait des chemises à carreaux. Elle, elle étudiait son look à même les magazines de mode qui jonchaient le plancher de sa chambre épurée alors que la mienne prenait des allures de repère encombré de rêveuse. Superficielle, ma sœur? Non.
C’est juste qu’elle s’appropriait le monde des adultes de cette manière-là, alors que moi, j’aspirais à l’indépendance, à une identité propre à travers les romans, les pièces de théâtre ou tout ce qui pouvait nourrir mon monde intérieur. La mode et moi, on avait de la misère à s’entendre, c’est tout.
Renée aussi lisait, mais c’est juste qu’elle ne se définissait pas comme une intello. Alors que moi, eichhh, difficile d’y échapper! Comme plusieurs filles habitant sous le même toit, on s’est forgé une personnalité dans l’opposition. Probablement pour mieux se prouver qu’on existait. On a compris en vieillissant qu’on avait le droit d’être plus qu’une chose à la fois…

Ma sœur et ses “boys”!
La maternité a aussi eu raison de nos plus grandes différences. On vit les mêmes affaires, on se comprend.
Aujourd’hui, ma sœur, c’est une fille brillante (elle l’a toujours été) qui a constamment l’œil ouvert question nouveauté. Ça peut être n’importe quoi! Un livre, un truc chouette à manger, un savon que personne ne connaît… Elle est au courant des tendances, de ce qui est cool, de ce qui vient tout juste de sortir. Bien souvent, avant tout le monde! Alors je lui ai demandé si je pouvais partager ses trouvailles et ses coups de cœur ici (yé!).
Je suis tellement contente de vous la présenter! C’est une mère formidable avec ses garçons en plus d’être une femme qui caresse encore de beaux rêves. Et ça, c’est vraiment la chose la plus importante. Même si on fait des choix différents, même si on ne voit pas toujours la vie de la même façon. Et puis, ce que j’aime de nous deux, c’est qu’on se respecte vraiment dans les décisions qu’on prend, sans jugement. Et on apprend l’une de l’autre, on s’ajuste.
Ce qui reste de nos personnalités opposées? Bien, en gros, admettons que, sur photo, elle a l’air de faire une pub de cosmétique ou de déco branchée alors que moi, j’ai une tête à faire la promo de la Sépaq ou quelque chose du genre!
Demain, je vous présente un premier coup de cœur de ma sœur, qui est aussi un des miens! Mais, devinez qui en a parlé la première?
Bon week-end!
C’est vendredi! Enfin!!!
Au programme ce week-end?
On va clairement profiter du beau temps pour monter le module de jeu tout neuf qui attend sagement dans notre garage et qui prend 40 millions d’heures à monter. Let’s go chéri! Veux-tu que j’appelle mon père? Juste pour t’assister, là! #jokepasdrôle
Voyage, voyage…
Il est toujours un peu délicat de parler de ce que c’est que d’avoir des enfants à des gens qui n’en ont pas encore, vous ne trouvez pas ? Parce qu’on sait très bien comment on pensait la vie avant !
Et que certains commentaires de parents nous semblaient tout à fait hors proportions dans notre monde d’adultes rationnels et passionnés à la fois, bien souvent en contrôle de notre existence et bien entendu, fort mieux reposés avec notre minimum de 8 heures de sommeil par nuit. Même si j’ai déjà travaillé comme une forcenée après avoir accepté un poste aussi exigeant qu’inhumain, je n’ai jamais atteint le SEUIL.
Celui qui nous fait voir la réalité comme le personnage d’Edward Norton dans Fight Club :
“Avec l’insomnie, plus rien n’est réel. Tout devient lointain ! Tout est une copie, d’une copie, d’une copie…”
On encore :
” Quand on souffre d’insomnies, on n’est jamais vraiment endormi et on n’est jamais vraiment éveillé”.
Eh oui, je parle de Fight Club dans un blogue de maman, mais aux grands maux les grands moyens !
Je sais que je reviens souvent sur l’argument sommeil, mais que voulez-vous, c’est vrai que c’est intense ! En fait, ça permet de mieux comprendre nos choix de sorties, de date avec notre chéri ou de notre définition d’une soirée réussie.
Ce n’est pas qu’on est devenus plates, ce n’est pas qu’on exagère, c’est juste qu’on n’est pas suicidaires ! Mais rassurez-vous, notre facteur fun revient à mesure que nos petits monstres aspirateurs d’énergie grandissent.
Prenons les voyages, par exemple. ll semble qu’il n’y ait pas un enfant qui réagisse de la même façon. J’ai l’impression qu’il y en a qu’on peut transporter avec nous comme des sacoches (vous voyez ce que je veux dire) alors que d’autres ont le bout des cheveux qui frisent au moindre petit changement de pression atmosphérique.

Fatiguée, la fille ? Petits yeux de circonstance… Ah, le camouflage du bronzage…
Nous avons emmené fille chérie en France alors qu’elle avait 6 mois. Une chance qui ne passe pas deux fois dans une vie… L’avion : A+++. Le décalage horaire : a été absorbé en une semaine à peine. Les habitudes de sommeil une fois là-bas : au secours !
Elle ne dormait pas plus de 2 heures d’affilée la nuit alors que même bébé naissant, ça ne s’était jamais produit ! Après 2 mois de grande privation de sommeil, les pâtisseries mangées en quantité industrielle ne faisaient plus effet. Rendue là, même la magie des plus beaux couchers de soleil, de l’arc de triomphe et de la tour Effel n’étaient plus à même d’opérer sur ma pauvre et misérable petite personne. Pouêt, pouêt, pouêt, pouêt (decrescendo) la-grande-aventurière-qui-peut-encore-tout-faire-même-si-elle-a-eu-un-bébé… Bye, bye magie ! Bonjour mon lit !
Je me suis quand même posé la question suivante : ma fille aurait-elle eu ce genre de perturbations si nous étions restés à la maison ? Paraît-il qu’autour de 6 mois, survient la fameuse angoisse de séparation… Pour la maman fatiguée et épuisée que j’étais (et qui ne voulait surtout pas faire exprès pour tenter le diable en repartant le lendemain matin pour une autre escapade de globe-trotter insouciante), j’ai mis ça sur le dos de tous les changements vécus en voyage…
Reste que j’ai eu une chance inouïe de pouvoir y aller. Reste que j’ai les larmes aux yeux chaque fois que je regarde nos photos, trop heureuse d’avoir pu créer de si précieux souvenirs avec notre princesse… Et que maintenant que nous avons tous refait nos forces, on a même le goût de recommencer, mais avec tout de même plus de prudence…
Je ne pense pas que voyager soit infaisable avec des bébés ou des jeunes enfants. Je crois simplement que c’est la formule ou les destinations qui changent. Je ne ris plus de ces gens qui choisissent de faire leur voyage familial dans un tout inclus à Punta Cana plutôt que de “s’ouvrir au monde” en allant se perdre dans la brousse africaine : j’en fais maintenant partie ! Et lorsque l’appel de l’aventure se fait trop présent, je sors mon thermomètre à énergie; combien m’en reste-t-il pour faire face à l’adaptation, l’imprévu, le possible dérèglement de l’horloge interne de mon petit trésor ultra sensible que j’adore ?
Parce qu’il ne faudrait pas oublier qu’un voyage, ça se doit d’abord d’être agréable, non ? Et puis, comme me l’a souvent répété mon amie de toujours : “On a toute notre vie pour jouer au héros…”.

Ce n’est pas mon chéri, mais je me sentais un peu beaucoup interpelée !