Maman est anxieuse

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Être Maman quand on a un trouble d’anxiété sévère est un défi.  L’anxiété est paralysante et obsédante et ça peut être une nuisance quand on est parent.  Pour un enfant, le mieux, c’est que l’adulte soit calme.  Mais quelqu’un qui fait de l’anxiété est rarement calme…  Pour ma part, je prends mon rôle de mère très au sérieux et ça génère beaucoup d’anxiété, cette pression. Je suis constamment dans le doute.  Est-ce que je fais la bonne chose? Qu’aurais-je pu faire d’autre pour que ce soit mieux.  Le questionnement est sans relâche. 

Ce qu’il y a de bon dans le fait que je sois anxieuse, c’est que je cherche à être la meilleure possible.  J’essaie de prendre les décisions qui me semblent être les plus positives.  Dans ce sens, je crois que je ne me trompe pas beaucoup.  Bien sûr, je fais des erreurs mais l’anxiété me force à faire du mieux que je peux. L’inconvénient, c’est que je transmets mon anxiété à mes enfants.  Deux de mes trois enfants font beaucoup d’anxiété et je crois qu’ils l’ont apprise par imitation.  Lorsque l’on doute constamment et que l’on se remet souvent en question, les enfants le sentent.  Sans le vouloir, on refile nos craintes à nos enfants et ils apprennent ce comportement.  Des fois, je leur dis des choses et je les stresse.  Sans le vouloir.  Je ne m’en rends pas toujours compte.  C’est ça le problème avec l’anxiété.

C’est tellement envahissant que ça module tous mes comportements et, la plupart du temps, je ne m’en aperçois pas. C’est en moi.  Et même si je prends des médicaments pour l’apaiser, il y en a toujours.  Ce que les médicaments m’évitent, ce sont les crises.  Les excès d’anxiété.  Mais j’en fais depuis tellement longtemps, que ma personnalité en est empreinte et je la lègue, malheureusement, aux enfants.

Je ne crois pas être une moins bonne mère parce que je fais de l’anxiété.  Je suis une mère, tout simplement, avec mes qualités et mes défauts. J’ai une belle relation avec mes enfants, et ça, ça vaut de l’or.  Lorsque mes crises m’ont fait faire une dépression, ce fut dramatique.  Maintenant que c’est contrôlé, c’est mieux pour mes enfants et plus vivable.  Et avec mes enfants qui en font, je leur donne mes stratégies que j’ai acquises avec le temps pour calmer cette anxiété.  La méditation et l’écriture d’un journal aident beaucoup.  D’ailleurs, ma fille aînée en tient un et je crois que ça lui fait du bien.

Il y a toujours la possibilité de bien vivre malgré cet handicap.  L’important c’est de se connaître…

Les vacances sont finies!

Lundi dernier, j’ai vécu la rentrée à la garderie de fille chérie. Sa première VRAIE rentrée, puisqu’elle s’est jointe à son groupe l’hiver dernier.

Même si elle adore ses copains et qu’elle voue un culte assez épeurant merci à Casey, son éducatrice chérie, j’avais quelques petites appréhensions de parent…

Je me disais que, après 2 (presque 3) semaines de vacances à se baigner, manger des pop sicles puis des cornets de crème molle à la pelletée, se coucher (un peu plus) tard et faire la fiesta avec les amis-voisins-cousins dans les cours gazonnées de ce monde, elle aurait peut-être une légère réticence à retourner à la garderie… Lire la suite

Tu sais que tu viens d’avoir un bébé quand…

Il y a quelques jours, j’ai visité une bonne amie qui venait d’avoir un premier bébé. Des mots comme : « épuisement chronique », « mastite », « rééducation du périnée » et « reflux » sont sortis dans les premières minutes de la conversation…  Avec un détachement tel qu’on aurait cru qu’on était en train de s’échanger nos meilleures recettes de guacamole ou de sauce à spaghetti… #sexy

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