Un premier Noël avec toi, mon bébé…
Je suis si fière de toi, mon loup. Déjà 4 mois ensemble. J’ai l’impression que tu viens tout juste d’atterrir dans nos vies, mais tout compte fait, c’est comme si tu avais toujours été là… Tu en as mis, du temps, mon lapin.
Mon petit bébé d’amour, tu ne sais pas à quel point j’ai le cœur à la fête à l’approche de décembre. Je ne sais pas si tu le sais, mais je n’en reviens tout simplement pas que tu sois mon petit garçon. J’ai le cœur qui se gonfle d’amour quand je pense à toi. Je me sens portée par une vague immense. J’ai envie d’accomplir de si grandes choses.
Tu fais jaillir le meilleur de moi-même.
J’ai envie d’être une maman incroyable pour ta sœur et toi. Je veux être à la hauteur de tes petits yeux vivants tout brillants. De tes innombrables sourires que tu distribues comme des cadeaux. Dis-moi, mon loulou… Dis-moi tout. Raconte-moi encore une fois comment ça se construit, du bonheur, toi qui sais tout.
Tu es ma petite lueur d’étoile.
Je veux être à la hauteur de ces regards francs et intenses que tu plonges dans le mien, comme si tu étais le détenteur du plus grand secret du monde. Que tentes-tu de me dire, mon loup, avec ces échanges si soutenus? Cette profondeur me déstabilise, me ramène à moi-même. Tu habites tellement le moment présent que j’ai l’impression d’assister au spectacle d’un vieux rêve oublié…
Avons-nous tous été comme ça, avant? Commençons-nous tous notre vie avides de contacts humains? Merci pour ta magie de bébé qui comprend tout. Merci pour ta petite main qui agrippe mes doigts, qui s’accroche à moi.
Quand je te prends dans mes bras, tout devient possible. Merci pour ton corps-petit-paquet-de-plumes à la fois si fragile et si fort, blotti contre le mien. Merci pour ta chaleur de petit homme tout neuf qui apaise et guérit tout. Merci pour cette mignonne petite tête si fragile de poussin duveteux qui chatouille le cou. Merci pour tout ce doux.
La force qui t’anime déjà ne cesse de m’impressionner. Tu veux tout, tout de suite, mais tu ne demandes rien. Je voudrais te protéger, garder intact ce concentré de candeur, de douceur. Généreux de tes efforts, merveilleusement ambitieux, tu t’agrippes, tu tournes, tu attrapes tes pieds, tu t’accroches à nos mains pour t’asseoir, te hisser au bout de tes jambes. Tu es si petit et déjà, te veux marcher ta vie à grandes enjambées; quand tu arrives à te tenir debout, tout ton être est transporté de joie. Tes yeux et ta bouche s’arrondissent, tu laisses échapper de petits cris de victoire. Tu fais enfin partie des tiens. Tu aspires à être grand.
Je voudrais constamment être témoin de ta volonté, de cette propension à l’accomplissement.
Tu m’épates, mon petit acrobate. Tu mets plein de petits bouts de soleil dans la maison. On avait tellement besoin de toi, tous les trois… On avait gardé ta place au chaud.
Je t’aime, mon petit minou chevelu.
Maman
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Quel beau texte!