La littérature jeunesse et les jeux éducatifs sous tous leurs angles
L’opposition chez les enfants; comprendre pour mieux intervenir
Par Alexandra Poirier, psychoéducatrice
L’opposition… LE sujet qui semble le plus préoccupant pour la majorité des parents… pourquoi ? Simplement parce que cela nous sort de notre zone de confort, nous déstabilise, nous épuise et nous confronte comme parent.
« Je n’en peux plus de son comportement, il ne veut jamais collaborer à mes demandes ».
« Aussitôt qu’il s’oppose, je m’emporte et j’ai de la difficulté à rester calme ».
« J’ai l’impression qu’il me cherche, à chaque fois c’est la même rengaine… ».
Des questions qui peuvent engendrer une réelle souffrance, tant pour le parent que pour l’enfant. À travers ces quelques lignes, je tenterai de vous pister afin de vous aider à comprendre d’où vient l’opposition et vous présenterai quelques solutions à apporter dans votre quotidien afin d’améliorer l’harmonie familiale.
Avant tout…
Au cours de ma pratique, j’ai souvent constaté une confusion entre le trouble d’opposition avec provocation (TOP) et les comportements opposants de l’enfant.
Votre tante Denise qui parle de votre enfant âgé de 3 ans : « À chaque fois que je lui demande de s’habiller, il s’oppose et c’est la crise… en tout cas, moi je pense qu’il a un trouble, c’pas normal ! »
Avant toute chose, il est important de préciser que le trouble oppositionnel avec provocation est rarement diagnostiqué avant l’âge de 8 ans. Une évaluation rigoureuse doit être effectuée avant d’en arriver à cette conclusion. Certains critères diagnostiques doivent également être satisfaits. Bien souvent, l’opposition qui perdure n’est pas un trouble en soi, mais bien le symptôme de quelque chose de différent. Dans un tel cas, il est important d’avoir une bonne compréhension du problème sous-jacent afin d’appliquer une intervention efficace qui répondrait aux réels besoins de l’enfant.
Il est toujours nécessaire d’avoir un pas de recul lorsque des comportements difficiles augmentent en fréquence, en durée et en intensité.
Est-ce que l’enfant a vécu des changements récemment ? (Routine, naissance d’un enfant, déménagement, décès, changement de milieu de garde, séparation des parents, etc.).
Comment se caractérise le climat familial ?
Y a-t-il des tensions dans le couple parental ?
Est-ce que cela pourrait s’expliquer par la présence d’un autre trouble ? (p. ex : trouble du déficit d’attention avec/sans hyperactivité (TDA/H) ou même l’anxiété).
Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide si le besoin se fait sentir, et ce, tant pour le parent que pour l’enfant.
À titre indicatif, voici les critères diagnostiques du trouble d’opposition avec provocation. La présence de critères diagnostiques NE PEUT garantir à eux seuls la présence du trouble — une évaluation rigoureuse doit être effectuée. En cas de doute, discuter de la situation avec votre médecin traitant ou consulter un professionnel de la santé.
Ensemble de comportements négativistes, hostiles ou provocateurs, persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont présentes quatre des manifestations suivantes (ou plus) :
se met souvent en colère
conteste souvent ce que disent les adultes
s’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandes ou règles des adultes
embête souvent les autres délibérément
fait souvent porter sur autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite
est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres
est souvent fâché et plein de ressentiment
se montre souvent méchant ou vindicatif
N.B. On ne considère qu’un critère est rempli que si le comportement survient plus fréquemment qu’on ne l’observe habituellement chez des sujets d’âge et de niveau de développement comparable.
La perturbation des conduites entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
Les comportements décrits en A ne surviennent pas exclusivement au cours d’un trouble psychotique ou d’un trouble de l’humeur.
Le trouble ne répond pas aux critères du trouble des conduites ni, si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, à ceux de la personnalité antisociale.
Il peut paraître normal qu’un jeune enfant manifeste, dans une certaine mesure, de l’irritabilité ainsi que des comportements d’opposition vis-à-vis les figures d’autorité. Apprendre à respecter les règles établies fait partie des habiletés sociales à acquérir dès l’enfance, particulièrement durant les phases d’apprentissage de l’autonomie. Ainsi, plusieurs manifestations appartenant au trouble oppositionnel font partie du répertoire dit normatif chez les enfants et sont considérées comme l’expression du besoin de se séparer des figures d’autorité. En d’autres mots, l’enfant est en démarche pour bâtir son identité et l’opposition fait partie de sa « job d’enfant ».
Vers l’âge de 2 ans, l’enfant comprend qu’il a un certain contrôle sur son environnement, mais surtout sur les gens autour de lui. Il comprend qu’il peut dire « non » à une demande qui lui est formulée, ce qu’il n’avait jamais réalisé auparavant. Il constate qu’il obtient plus d’attention lorsqu’il s’oppose que lorsqu’il se conforme. C’est la phase d’apprentissage de l’affirmation et de l’autonomie (vous remarquerez que je n’utilise pas le terme terrible 2 — que je trouve très négatif pour désigner une étape développementale nécessaire et normale !). C’est pendant cette période que l’enfant affronte ses parents ou les adultes qui gravitent autour de lui afin de faire valoir ses propres envies et pour faire les choses lui-même.
Cette phase, bien que normale et souhaitable, doit s’estomper avec le temps afin que l’enfant retrouve l’harmonie avec son parent. Mais, comment ce dernier peut-il accompagner son enfant adéquatement vers un retour à l’équilibre ? Simplement en reconnaissant son individualité, en lui permettant de faire ses propres choix et de prendre ses propres décisions. À titre d’exemple, le parent peut préalablement sélectionner des vêtements qui conviennent à la saison et permettre à l’enfant de faire le choix de son habillement. Cet exemple est également applicable dans le choix de la collation : le parent définit des aliments sains et l’enfant fait le choix final. Cela peut paraître bien banal du point de vue de l’adulte, mais ces petits gestes permettent de valoriser l’autonomie de l’enfant.
De l’autre côté, l’enfant doit réaliser que le cadre imposé par l’adulte doit être maintenu, et ce, pour sa propre sécurité. C’est également dans cette dynamique que le lien d’attachement qui unit l’enfant et son parent entre en ligne de compte : l’enfant doit faire confiance à l’adulte. En effet, il doit comprendre que malgré l’imposition de limites, l’amour de son parent est inébranlable. Valoriser l’autonomie et l’affirmation de l’enfant ne signifie pas l’absence de limites, au contraire ! L’application d’un cadre montre à l’enfant que son parent se soucie de son bien-être.
L’immaturité cérébrale… la principale cause de l’opposition chez l’enfant
Vous êtes épuisé de votre semaine de travail, le week-end s’annonce reposant… mais, 30 minutes avant votre départ, votre patron vous donne un dossier urgent à finaliser pour le lundi suivant. Vous avez envie d’exploser, vous laissez transparaître votre mécontentement et répondez : « Bon, je sais ce que je vais faire en fin de semaine ! »
Votre colère est bien présente, mais puisque vos structures cérébrales sont matures, vous êtes en mesure de réguler vos émotions. Pour les adultes, l’aire préfrontale (située dans le cortex orbito-frontal — COF) agit comme un filtre lorsque des émotions fortes sont vécues, telle la colère.
Avant 5 ans, l’enfant est confronté à ses propres limites neurologiques. Les difficultés d’autocontrôle découlent du fonctionnement cérébral approximatif de ce dernier. L’aire préfrontale est très peu développée avant l’entrée à l’école — elle ne joue donc pas son rôle efficacement. Ce qui explique la façon amplifiée des enfants à faire face aux frustrations : ils ne filtrent pas grand-chose lorsque la colère monte en eux. Toutes les consignes ou les contraintes des adultes peuvent provoquer de la frustration chez l’enfant et il le manifeste de façon disproportionnée. Avec nos yeux d’adulte bien filtré… nous interprétons cela comme de l’opposition — à tort !
Cette structure cérébrale assure également une deuxième fonction : celle d’accepter le délai de gratification. En d’autres mots, c’est la capacité de reporter à plus tard ce qui nous ferait plaisir maintenant — souvent pour respecter certaines contraintes de la vie d’adulte ! Pour un enfant d’âge préscolaire, cette capacité n’est pas encore acquise. C’est pour cette raison qu’il est difficile pour un enfant de cesser de jouer lorsque l’adulte fait une demande — pour l’heure du repas par exemple. Le délai lui paraît intolérable et peut être la source d’une réaction de crise — évidemment non filtrée !
Les parties du cerveau responsable de l’autocontrôle, de se projeter dans l’avenir et de remettre le plaisir à plus tard se développent de façon accélérée entre 6 et 9 ans… c’est donc dire, laisser le temps au temps !
Maintenant, les solutions !
La compréhension du développement de l’enfant demeure selon moi, une base solide sur laquelle il est possible d’instaurer des interventions qui seront répondre aux réels besoins de l’enfant. En effet, si nous ne disposons pas des bons outils pour intervenir, les comportements opposants de l’enfant peuvent devenir un combat quotidien.
Il est difficile de devoir gérer sans cesse ce genre de comportement, surtout lorsqu’il aboutit en crise et en débordement émotionnel. C’est fâchant, cela nous amène à nous questionner sur nos compétences parentales. Bref, on se fâche et on perd patience… c’est normal ! Toutefois, il est possible d’accompagner notre enfant avec bienveillance en posant des actions positives pour limiter la lutte de pouvoir — qui peut rapidement s’installer lorsque l’enfant s’oppose. Ainsi, vous comprendrez que répondre rapidement ou impulsivement, argumenter, rabaisser l’enfant, augmenter les conséquences, répondre avec colère et sarcasme, menacer NE SONT PAS des stratégies efficaces si vous souhaitez réduire l’intensité du comportement. Si vous sentez la colère montée, vaut mieux prendre un pas de recul pour se calmer et respirer. Prendre un temps pour se retirer, c’est respecter ses propres limites… cela ne fait pas de vous un mauvais parent, au contraire !
La clé du succès lors d’un changement dans nos interventions
Les changements de comportement ne s’actualiseront pas par magie ! La clé du succès : la constance et la cohérence. La constance dans le temps et dans les interventions appliquées ainsi que la cohérence entre les parents. En d’autres mots, il est nécessaire d’appliquer, sur le long terme, une même stratégie pour un comportement « X » et les parents doivent s’entendre sur celle-ci. Cela réduit l’ambivalence qui pourrait se créer autour du cadre disciplinaire. « On a tout essayé, rien ne fonctionne ! ». À ce commentaire, je réponds : « Ah, oui ! Pendant combien de temps ? Et, comment ? ». Lors de mes consultations, j’appelle cela la stratégie du métronome : travailler ensemble, sur un rythme régulé et défini dans le temps.
Le besoin d’être aimé
La base… l’enfant a besoin de se sentir aimé par son parent. En effet, le besoin d’amour est le premier besoin à considérer afin que l’enfant développe des interactions positives avec les adultes qui l’entourent. L’être humain est un être social, si le jeune enfant n’a pas de contact positif empreint d’amour avec son parent, il peut développer des comportements d’opposition. Pourquoi ? Parce que pour l’enfant, de l’attention négative, c’est mieux que de l’indifférence ! Ainsi, l’enfant cherchera l’attention de son parent en adoptant des comportements d’opposition.
Cela peut être difficile pour le parent de passer du temps de qualité avec son enfant, et ce, pour plusieurs raisons ! En revanche, si le parent entre dans un cycle d’évitement avec l’enfant parce qu’il anticipe un contact désagréable avec lui, cela aura pour effet d’augmenter les comportements difficiles, car plus l’adulte s’éloignera, plus l’enfant cherchera à se faire rassurer — il adoptera ainsi plus de comportements pour se faire entendre et pour susciter une réaction de la part de l’adulte. Ainsi, augmenter l’attention positive donnée à l’enfant au quotidien demeure une solution concrète à mettre en place.
Voici quelques pistes :
Faire un jeu non structuré pour éviter la lutte de pouvoir – Lego, casse-tête, jouer aux voitures/ figurines, une promenade dehors, balançoire, lire une histoire, etc.
Éviter les jeux gagnant/perdant
Privilégier des moments avec peu de règles et de consignes
Lorsque l’enfant est calme et posé, profiter de l’occasion pour le valoriser. Le cas contraire, si l’enfant constate qu’il y a aucune attention de l’adulte — il peut exploser pour le faire réagir.
Savoir formuler sa demande
Cela semble si simple, mais au combien important lorsque l’enfant décide de s’opposer ! Vous remarquerez que j’utilise le terme « demande » et non pas « consigne » … simplement parce que ce terme est plus positif et beaucoup moins confrontant pour l’enfant !
Voici quelques pistes…
Être certain de la demande et de la possibilité de la mener à terme. En d’autres mots, respecter le momentum… parfois, l’opposition peut apparaître lorsque trop de temps s’écoule entre la demande et la mise en action de l’adulte. Dans certains cas, définir une limite de temps peut être aidant, tant pour le parent que pour l’enfant. Par exemple, utilisez une minuterie visuelle pour indiquer le temps de jeu restant avant de débuter la routine du dodo.
Formuler votre demande sous forme directive
Parler avec un ton neutre, mais ferme.
Éviter le questionnement: « Alexandra, va mettre tes souliers s’il vous plait » plutôt que « Alexandra, veux-tu aller mettre tes souliers ? ». Dans le cas du questionnement, l’enfant sera tenté de vous répondre « Nonnnn ! » (Ce qui est TRÈS frustrant lorsque le temps nous manque, j’en conviens !)
Nommer vos attentes: « Maman te demande de mettre tes souliers, c’est l’heure de partir pour la garderie ».
Formuler une seule demande à la fois pour favoriser la compréhension de l’enfant. Lors d’une tâche complexe, il est possible d’utiliser un aide visuel afin de décortiquer votre demande — ou de séparer les directives. Il est également nécessaire de laisser un temps d’attente d’environ 5 à 10 secondes entre les demandes afin de favoriser le traitement de l’information. Donner la deuxième directive lorsque l’enfant aura répondu à la première. Par ailleurs, il est important de réduire, voire éliminer les distracteurs au moment de la demande (ex. : téléviseur, radio, cellulaire, etc.).
Ayez un contact visuel avec votre enfant, mais respecter toutefois ses limites ! Ce n’est pas tous les enfants qui sont à l’aise de regarder l’adulte droit dans les yeux… et vice versa. Malgré ce que l’on peut penser, il ne s’agit pas toujours d’un manque de respect de la part de l’enfant !
Demander d’émettre le bon comportement plutôt qu’ordonner l’arrêt du comportement inapproprié. Optez pour des formulations positives telles que : « marche lentement », « parle avec une petite voix ». Évitez également les affirmations qui manquent de clarté telle que : « fais ça comme il le faut », « fais ça comme un grand à la piscine », car ce sont des concepts abstraits pour le jeune enfant. « Faire ça comme un grand » …qu’est-ce que je dois faire ? Qu’est-ce que maman attend de moi ? Utilisez des formulations claires afin que l’enfant puisse comprendre ce qui est attendu de lui : « À la piscine, je veux que tu écoutes les explications d’Émilie… ça va t’aider à faire les activités ».
Utiliser la diversion
Les enfants ont un très haut taux de distractibilité… il faut savoir l’utiliser ! Nous pouvons sous-estimer l’efficacité de cette intervention, mais vous seriez surpris des résultats ! Souvent, le simple fait de se mettre à chanter subitement peut faire désamorcer une escalade d’opposition ainsi qu’une crise.
Voici quelques pistes…
Aidez-les à prouver que vous avez tort. Créer un suspense et insérer un temps de pause lorsque vous formulez votre demande : « Alexandra, j’aimerais que tu …. Ah non, laisse faire je ne pense pas que tu sois capable de faire ça ». L’enfant sera tenté de vous répondre : « Hennn, non, je suis capable moi! Je suis une grande fille! ».
Surprenez-les ! Changez de ton de voix subitement, faites votre demande sous un air chantant, changez de sujet et discutez de quelque chose que l’enfant aime. Par exemple, lors du brossage de dents (qui est toujours une bataille) : « Oh, Alexandra, tu sais ce que maman a vu aujourd’hui ? Un beau toutou tout rose, tout doux ». Instaurer le jeu pendant une demande est notamment une stratégie qui diminue l’opposition chez l’enfant. En effet, l’escalade d’opposition se transforme rapidement en plaisir! Par exemple : lors du rangement de jouets, compter à voix haute le nombre de peluches, nommer les couleurs, faire parler les figurines, faire une course, etc.
Dépersonnaliser l’intervention pour diminuer la confrontation entre vous et l’enfant. Cette stratégie diminue les luttes de pouvoir et l’épuisement du parent.
« L’horloge dit qu’il l’heure d’aller au lit ».
« Regarde ton horaire, nous sommes rendus où dans ta routine ? ».
« Qu’est-ce qu’aurait fait Arthur dans cette situation ? » Arthur étant le héros de son livre préféré.
Finalement…
Il peut être très difficile pour un parent de devoir sans cesse jongler avec les comportements d’opposition d’un enfant, que ce dernier soit plus jeune ou plus âgé. Mais, il peut être utile de se rappeler l’importance de lâcher prise sur certains aspects et de se questionner sur nos « incontestables » en tant que parent. En d’autres mots, choisir nos batailles. Maintenir votre demande pour le brossage de dent ou pour que votre enfant porte son manteau d’hiver…Oui! Est-ce que c’est vraiment nécessaire d’intervenir sur le fait que l’enfant ait choisi de porter un pantalon qui ne s’agence pas avec le reste de ses vêtements ? … sur les ustensiles qu’il choisit pour le repas ? … pas nécessairement! L’essentiel, c’est de respecter les valeurs qui sont importantes pour vous, tout en tentant de répondre aux besoins de votre enfant.
Chaque enfant est unique…ce qui fonctionne pour l’un n’est pas gage de réussite pour les autres. Si vous croyez avoir besoin d’un soutien personnalisé, n’hésitez pas à prendre contact avec moi, il me fera plaisir de vous accompagner…dans le respect de vos besoins et ceux de votre enfant!
Vous pouvez la contacter par mail à l’adresse [email protected] ou par téléphone au 819-575-2231.
Références
La gestion des comportements d’opposition, Dr Benoit Hammarrenger, Ph.D. Neuropsychologue.
L’opposition : Ces enfants qui vous en font voir de toutes les couleurs. Dr Benoit Hammarrenger, Ph.D. Neuropsychologue. Éditions Midi Trente, 2016.
La science au service des parents (2006). Margot Sunderland. Hurtubise. Psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent (2007). Jean. E Dumas. Éditions de Boeck
Diplômée au certificat en psychologie, au baccalauréat et à la maîtrise en psychoéducation à l’Université de Sherbrooke, j'ai exploré plusieurs domaines d’intervention à travers une multitude d’expériences professionnelles. Favorisant le développement du potentiel adaptatif des personnes et ayant la relation d’aide à cœur, j'ai œuvré dans les milieux de la santé et des services sociaux, scolaires et communautaires, et ce, auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes (déficience intellectuelle, TSA, TDA/H, consommation, troubles anxieux, gestion des émotions, crises suicidaires, troubles de comportement, négligence, stimulation précoce, etc.). Mes expériences m'ont permis d’élargir mes connaissances sur le développement humain, d’accompagner et de soutenir plusieurs enfants, adolescents et familles dans leur quotidien.