Devenir parent comporte son lot de défis. Le premier défi auquel les nouveaux parents seront confrontés est d’apprendre à connaître bébé et de s’adapter à la nouvelle routine qu’il impose, bref, d’apprivoiser leur nouveau rôle de parents.
C’est un moment de grande vulnérabilité, où tous les repères sont altérés. C’est aussi un moment de grande tendresse, doux et unique qu’il importe de préserver. Durant les premières semaines, il est fortement souhaité de respecter la proximité entre la mère et son nouveau-né. Ceci favorise le lien d’attachement, la régulation de la production de lait en fonction des besoins de bébé en plus de permettre à la mère de décoder ce petit être qu’elle ne connaît pas encore malgré les 40 semaines passées dans son utérus. Lire la suite →
Quand je n’étais encore qu’un tout petit bout de femme, une mini adulte de pas grand chose (du moins, c’est comme ça que je me percevais), je me disais que ça ne servait à rien de mettre autant de temps pour me coiffer, me maquiller et même bien choisir mes vêtements. “À quoi bon?”, que je me répétais intérieurement. Je trouvais que mon image quotidienne que me renvoyait le miroir était à des années lumières des modèles de beauté que je voyais partout dans les magazines et les films. Lire la suite →
Ma petite maman d’amour, elle m’aide. Elle m’aide vraiment avec mes petits cocos… Je dis “petite”, mais c’est une marque d’affection. Ce n’est pas la même chose que “petite madame” ou “petit monsieur”… On dirait que ces expressions-là, ça rend les gens moins extraordinaires. Comme si, du haut de notre condescendance, on les prenait un peu en pitié. Lire la suite →
Vous me connaissez : je ne peux rester en place. En tout cas, pas éternellement. Quelle désolation quand j’ai constaté que fils d’amour n’aimait pas la poussette ! Ça ne m’a quand même pas empêchée de sortir marcher avec mon porte-bébé ! Lire la suite →
Ma fille et moi, on s’est toujours bien comprises. J’ai appris à être sa maman et elle est devenue ma fille à force de se coller, de marcher dans le même sentier, de partager ma bulle, mon univers, mes hauts et mes bas. Un regard, un soupir, des petits yeux pensifs et ça y était. Je savais.
Mais, depuis l’arrivée de notre p’tit loup tout neuf, comment dire? Maman a les mains pleines, le cœur, séparé en deux. L’amour en attente. En attente du bon moment. En attente d’avoir du temps, de l’énergie… On doit maintenant se contenter de cet amour fragmenté. Mais ça n’enlève rien à tout ce bonheur qu’on a, elle et moi, de voir gigoter ce petit frère si bon et si extraordinairement vigoureux auprès de nous… Un petit frère-bonbon.
Papa a maintenant pris la relève auprès d’elle, ma première-née adorée. Chacun de mes enfants est spécial. L’amour est exponentiel, mais les paires de bras pour s’en occuper, non. Il est donc normal qu’elle se soit tournée vers lui pour se créer un petit monde à elle, une bouée bien-aimée.
Je me réjouis de cette complicité grandissante, mais je ne peux empêcher mon cœur de se replier sur lui-même… Je me dis que l’équilibre reviendra quand mon deuxième trésor aura grandi, mais en attendant… Je suis en deuil de nos câlins, de nos matins…
Alors je m’invente des petits trucs pour lui montrer que je n’ai pas disparu, qu’elle peut toujours compter sur moi, retrouver le chemin de sa première maison, de sa maman-bedon, de nos bisous-papillons-doux.
La routine du dodo m’a maintenant totalement échappé. Trop de gestion pour le p’tit loup, trop d’incertitude. Encore à deviner à quel moment il tombera dans les bras de Morphée…
Alors comme une petite souris, je vais dans sa chambre en douce pendant que papa donne le bain. Je place ses couvertures, les rabats soigneusement, comme si elle y était blottie. Le matin, quand la maison est vide de ses éclats de rire espiègles, je plie son petit pyjama avec douceur et cérémonie, le dispose bien à la vue parmi ses vêtements aux couleurs de fête… Je me dis que, quand elle entrera dans sa chambre, si je suis occupée à bercer, cajoler, consoler, m’éparpiller le cœur et l’esprit, elle saura.