Mon expérience de confinement…

Témoignage anonyme d’une lectrice

Ça ne sera pas un texte avec des arcs-en-ciel ni des messages d’espoir ou encore des illusions ou des phrases léchées et polies à la Instagram.

Le confinement, c’est dur. Le confinement me ramène tous les jours à moi-même. Ce que je suis, sans artifices, sans maquillage. Comme les 50 derniers jours où je m’habille en mou et où je ne me maquille plus, ce que je suis n’est plus caché derrière des conventions sociales. Il y a juste moi. Moi et ma fille dans un monde physique. Moi et mes proches dans un monde virtuel. Lire la suite

Maman est anxieuse

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Être Maman quand on a un trouble d’anxiété sévère est un défi.  L’anxiété est paralysante et obsédante et ça peut être une nuisance quand on est parent.  Pour un enfant, le mieux, c’est que l’adulte soit calme.  Mais quelqu’un qui fait de l’anxiété est rarement calme…  Pour ma part, je prends mon rôle de mère très au sérieux et ça génère beaucoup d’anxiété, cette pression. Je suis constamment dans le doute.  Est-ce que je fais la bonne chose? Qu’aurais-je pu faire d’autre pour que ce soit mieux.  Le questionnement est sans relâche. 

Ce qu’il y a de bon dans le fait que je sois anxieuse, c’est que je cherche à être la meilleure possible.  J’essaie de prendre les décisions qui me semblent être les plus positives.  Dans ce sens, je crois que je ne me trompe pas beaucoup.  Bien sûr, je fais des erreurs mais l’anxiété me force à faire du mieux que je peux. L’inconvénient, c’est que je transmets mon anxiété à mes enfants.  Deux de mes trois enfants font beaucoup d’anxiété et je crois qu’ils l’ont apprise par imitation.  Lorsque l’on doute constamment et que l’on se remet souvent en question, les enfants le sentent.  Sans le vouloir, on refile nos craintes à nos enfants et ils apprennent ce comportement.  Des fois, je leur dis des choses et je les stresse.  Sans le vouloir.  Je ne m’en rends pas toujours compte.  C’est ça le problème avec l’anxiété.

C’est tellement envahissant que ça module tous mes comportements et, la plupart du temps, je ne m’en aperçois pas. C’est en moi.  Et même si je prends des médicaments pour l’apaiser, il y en a toujours.  Ce que les médicaments m’évitent, ce sont les crises.  Les excès d’anxiété.  Mais j’en fais depuis tellement longtemps, que ma personnalité en est empreinte et je la lègue, malheureusement, aux enfants.

Je ne crois pas être une moins bonne mère parce que je fais de l’anxiété.  Je suis une mère, tout simplement, avec mes qualités et mes défauts. J’ai une belle relation avec mes enfants, et ça, ça vaut de l’or.  Lorsque mes crises m’ont fait faire une dépression, ce fut dramatique.  Maintenant que c’est contrôlé, c’est mieux pour mes enfants et plus vivable.  Et avec mes enfants qui en font, je leur donne mes stratégies que j’ai acquises avec le temps pour calmer cette anxiété.  La méditation et l’écriture d’un journal aident beaucoup.  D’ailleurs, ma fille aînée en tient un et je crois que ça lui fait du bien.

Il y a toujours la possibilité de bien vivre malgré cet handicap.  L’important c’est de se connaître…

Vivre avec le souvenir de son enfant…

cw32bxq5jfo-marco-ceschiAfin de clôturer cette semaine sur le deuil périnatal, ma collaboratrice Elyse de la Garderie Maternelle Hibouge et Bilingo  a judicieusement choisi de nous partager le témoignage de l’une de ses amis.

Il est clair qu’une telle lecture ne vous laissera pas indifférents, du moins, elle m’a profondément bouleversée, même si ce n’est qu’une parcelle de tout le cheminement parcouru par cette femme, cette famille, 12 ans après le départ de leur bébé.

Je n’ai pas réussi à mettre une photo de nouveau-né, de petite main ou de petit pied pour illustrer ce billet; je n’en avais pas la force. On dirait et je trouvais ça presque inconvenant. C’est peut-être aussi parce que ce genre d’images soulevait en moi trop d’émotions, alors que le texte à lui seul a cette capacité de nous remuer de l’intérieur…

Toutefois, je vous rassure : ce il est rempli de gratitude et porteur d’espoir…

À lire aujourd’hui sur le blogue Hibouge et Bilingo.

Caroline, maman étudiante!

Je me rends compte qu’être une mère, je n’ai jamais vraiment su ce que ça voulait dire. Peut-être que oui, en fait, mais c’était une définition assez simple, une sorte de caricature où je m’imaginais en train de faire des muffins tout en ayant une carrière excitante et digne d’approbation sociale… Un mirage, tout simplement.

Il y a autant de façons d’être mère qu’il y a de femmes. Personne n’est unidimensionnel. Je ne connais aucune véritable mère indigne ni aucune mère parfaite. Je ne connais également aucune femme qui se réalise entièrement en faisant des biscuits et en congelant ses recettes à la mijoteuse tout comme je n’en connais aucune qui ne souhaite jamais retirer son uniforme de travail pour s’habiller en mou et jouer par terre avec ses enfants. Même les mères à la maison de mon entourage trouvent une façon de donner ailleurs, d’apprendre et de relever des défis intellectuels… Lire la suite

Bébé Lohan en Floride!

Marie-Eve, une de nos lectrices, est allée en Floride avec son fils et son chéri! Elle nous raconte ses péripéties et autres anecdotes croustillantes qui ont ponctué son voyage de fous rires, mais aussi, de petites sueurs froides!

Merci, Marie-Eve, pour ta générosité! Et puis, même si l’été tire à sa fin, reste toujours notre hiver québécois, qui, avouons-le, est l’un des prétextes favoris de plusieurs de nos congénères pour aller se faire chauffer la couenne sous les palmiers de la Florida ! J’ai comme une chanson de Marjo dans la tête, moi, là…

Notre lectrice nous livre un texte dans un style un peu plus décontracté que ce à quoi vous êtes habitués sur Un Autre Blogue de Maman, mais on a fait une petite (belle) exception pour que vous puissiez apprécier toute la fraîcheur et l’authenticité que Marie-Ève nous amènent en nous racontant ses aventures! À prendre avec humour et un brin de folie! Lire la suite