Là où l’amour se niche

vrais lapins

Ça  y est.

P’tit loup est enfin arrivé. Mon deuxième bébé, ma petite merveille aux yeux aussi vifs que sa sœur. C’est notre petit lutin coquin, notre petit costaud tout mini.

Bien qu’il vienne tout juste de faire son entrée triomphale dans nos vies, voici le récit de ces premiers instants et aussi, quelques petites choses qui sont venues à moi depuis sa naissance. Premier billet d’une série que j’intitule humblement : « Là où l’amour se niche ».

  1. P’tit loup est arrivé un peu plus tôt que prévu et j’ai constaté que chaque accouchement est unique. Ce que je retiens de celui-ci? Que cela peut se produire très vite, beaucoup plus vite! Et que cet empressement à venir au monde peut être accompagné de plus de douleur, oui, mais aussi de plus d’emprise sur ce véritable événement. Le bonheur est aussi grand. Le petit visage qui se présente à nous, aussi annonciateur d’immense joie et d’amour pour toujours.
  2. J’ai appris qu’une équipe merveilleuse qui s’occupe de vous, que ce soit à l’hôpital, comme moi, ou à la maison, fait une énorme différence dans une naissance. Merci pour cette implication. Merci pour ce dévouement. Merci d’avoir été pratiquement aussi présents de cœur que nous l’avons nous-mêmes été comme parents. Nous avons vécu tout ça en équipe, dans une sorte de cocon de douceur autour d’un lit.
  3. J’avais oublié (un peu) la grande fatigue du début. Mais, étrangement, je me sens plus forte que la première fois. Quand le découragement m’assaillait, je me mettais à chanter haut et fort dans ma tête des airs militaires ou des chansons de combat. Chers parents qui vivent ces premiers instants dans la fatigue : on a le droit d’être ridicules pour se donner du courage. On a le droit de chanter « Comme un homme » (du film Mulan), de s’imaginer en train de vaincre l’ennemi pour rester forts. On a le droit de se servir des « J’ai pas mal » à la Rocky juste pour rester debouts. Je me suis trouvée drôle après coup…
  4. Maintenant que j’ai deux enfants, je dois apprendre à partager mon amour inconditionnel. Pas facile. Mais je constate que les petits moments qui s’étaient installés dans nos vies sont devenus très précieux avec ma grande fille. La routine du soir où l’on mange ensemble la collation, l’histoire collées-collées dans le lit de maman, le « bye-bye » devant la maison avant la garderie… Ils nous appartiennent encore plus qu’avant. L’amour se niche dans les bonheurs les plus simples…
  5. Ma fille est d’ailleurs devenue « une grande sœur » d’un seul coup. J’en suis toute chamboulée. Sa voix n’est plus la même. Elle revêt une douceur insoupçonnée, une sonorité de maturité qui m’émeut et m’attriste à la fois; je ne voudrais pas qu’elle oublie d’être une enfant. Ses gestes sont protecteurs, ses yeux, empreints de fierté. Ses petits pas ont quelque chose d’altiers. Petite reine de son royaume, elle rayonne.
  6. C’est fou de constater à quel point on a besoin de sa mère dans ces moments-là. En fait, on a besoin de ses parents et de son mari, mais de façon bien différente. Merci à cette équipe du tonnerre qui font de ma maison un véritable havre qui sent bon le linge pour bébé, la nourriture concoctée avec tout l’amour du monde… Merci  pour la cour arrière pleine de fleurs et de soleil.

Je ne pensais jamais que mes fleurs étaient belles comme ça et que leur beauté ajouterait autant d’éclat à mes journées où le temps ralentit délicieusement…

Maman au cœur qui fond, fond, fond… Trois petits tours et puis s’en vont.

Pascale Clavel

3 réflexions sur “Là où l’amour se niche

  1. DC dit :

    Ah ah ! Oui Pascale, « On a le droit de se servir des « J’ai pas mal » à la Rocky juste pour rester debout. » Ça me rappelle mes deux chansons fétiche que je me chante au besoin : C’est beau la vie de Ferrat . Et Toujours vivant de Gerry (je retombe sur mes bottes … toujours debout) ! 😉

  2. DC dit :

    Tu as des parents formidables Pascale. Merci à eux de s occuper si bien de votre petite famille en ce temps béni d’une nouvelle naissance.

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